Une page se tourne…

Eh oui, une page se tourne. Me voilà libérée de la couveuse. Enfin presque… Vous souvenez-vous quand je disais avoir perdu mon temps et mon argent ? (Ici) Eh bien, je crois que c’est le moment de tout vous dévoiler…

Lorsque je décidais de créer mon activité d’indépendante, j’ai longuement hésité entre le statut d’auto-entrepreneur et celui d’entrepreneur à l’essai. A la base je voulais choisir la première option mais je finis par opter pour la seconde.

Suite à la réunion d’informations, conquise par le concept, je n’ai pas hésité une seconde. C’était fait pour moi !

Je me lançais donc dans l’établissement de mon dossier avec l’aide du référent. J’étais convoquée toutes les 2 semaines environ pour voir où j’en étais. Ma présentation prenait forme. Il était temps pour moi de passer devant la Commission…
Le jour J arriva. Celui où je devais me retrouver face à plusieurs personnes et leur parler de mon projet. Autant vous avouer que ce n’est pas ma tasse de thé…

Me voilà donc face à des entrepreneurs. J’ai eu un grand moment d’angoisse. Je me suis mise à trembler de tout mon corps. L’on me rassure. Mais rien n’y fait. Pas grave, je continue ma présentation. Et puis, l’on me coupe dans mon élan. Les questions se mettent à fuser. Mais je tiens bon et défend mon projet tant bien que mal. Enfin, je quitte la salle le temps des délibérations.

Et puis c’est le grand soulagement ! Mon projet est accepté !

Quelques jours plus tard, je signais mon contrat. J’étais entrepreneur à l’essai.

Après quelques jours de repos, je me suis mise au travail.

J’ai commencé par établir les Conditions générales de vente et le contrat de prestations de services. Après cela, j’ai créé une page pro sur Facebook et j’ai enchaîné avec le site Internet. Plus tard, j’ai fini par créer mes cartes de visites et mes flyers.

Quelques semaines plus tard le référent me contacte. Il me parle de ma page Facebook en me disant que c’était sympa le fait que je l’alimente avec des infos et que mon site internet était bien clair. Bien entendu, il me rappela le fait de participer aux formations. Ce que je fis en m’inscrivant à une formation.

Je vous avoue que je m’y suis un peu ennuyée… Et je ne suis plus allée à d’autres formations… Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce que les sujets proposés je les avais plus ou moins déjà abordés lors de ma formation « Création d’entreprises ». Mais ce n’est pas tout. Je détestais faire le trajet de la station de bus à l’établissement car je me faisais interpeller par de petits vicieux (je ne vous ferai pas de dessins hein).

Un jour, Pôle Emploi me contacte…

Voilà que j’apprends que mes allocations seraient mises en attente car il leur fallait une attestation justifiant que je ne perçois pas d’indemnités dans le cadre de mon activité au sein de la couveuse. J’en fait donc la demande au référent. Pas de réponse… J’ai dû insister pour l’obtenir…
Ce n’est pas fini… Après ça, Pôle Emploi voulait le contrat CAPE… J’ai dû attendre environ un mois avant de le réceptionner…
Mais Sonia, tu as déjà ton contrat signé… Je ne vous ai pas tout dit… En fait, il n’y avait que ma signature et il fallait que le Président signe ce contrat à l’époque…

Et les remboursements de frais ?

Au début, ils me parvenaient dans les temps. Mais au fur et à mesure, je pouvais attendre jusqu’à un mois…

Vous vous doutez bien qu’en ce laps de temps, j’ai fini par avoir quelques soucis bancaires… Ce qui m’a valu un blocage pour la suite…

De là est née une jolie déprime… Finalement toute l’énergie que j’avais mis dans ce projet, pffft, envolée ! Mais aujourd’hui,  j’en suis sortie fort heureusement grâce au soutien des différents groupes/plateformes dont je vous ai parlé précédemment (ici).

Du coup, la raison se faisant entendre et n’ayant donc plus les moyens pour avancer, je décidais de ne pas renouveler mon contrat et reprendre un emploi salarié.

Il ne restait plus qu’à  faire la demande des rétributions que je devais avoir fin juillet et clore mon dossier… Tout était ok… Sauf que… Fin juillet, nada…
J’envoie un premier mail… Pas de réponse… J’en envoie un second… Enfin une réponse…
Et aujourd’hui ? J’ai bien eu mes rétributions mais mon dossier n’est toujours pas clos…

J’ai appris en parallèle que le référent était bien débordé car il développait la com pour la couveuse. Du coup, je me suis retrouvée sans suivi… Après, je ne voudrais pas décourager d’autres à développer leur projet en couveuse car chaque cas est bien différent et ne sera pas le mien. Et je ne jette pas non plus la pierre à l’équipe de la couveuse qui est malgré tout bien sympathique et j’imagine bien que cela ne doit pas être évident de gérer tout ce beau petit monde surtout que le référent était en poste depuis peu lorsque j’ai commencé.

Mais au fait, pourquoi avais-je choisi de développer mon activité en couveuse entreprises tout en sachant que mon idée première était de me lancer en tant qu’auto-entrepreneure ? Tout simplement par peur de me lancer directement dans le vif du sujet, peur de ne pas y arriver…

Belle erreur !

Quand je repense à tout ça, je ne vous dirai qu’une seule chose :

Toujours se fier à son instinct !

Donc voilà… Il est temps pour moi que je tourne la page… Car une autre se profile déjà… Mais ça… C’est une autre histoire…

2 réflexions au sujet de « Une page se tourne… »

  1. Merci Sonia pour ce partage.
    je n’ai qu’un mot à dire : Bravo! Car malgré cette expérience vous avez su rebondir, ce qui vous permet aujourd’hui de vous réaliser sereinement dans votre projet. Je vous souhaite une belle réussite. Bouchra.

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